Rappelez-vous… en février dernier je vous contais mon expérience du cadeau solidaire.
Et bien voici l’épisode 2 de cette belle aventure !
Petit rappel :
Pour son anniversaire, j’avais offert à mon homme une poule et un coq à travers l’action « Cadeau Solidaire » d’Élevages sans frontières.
Non pas que j’avais l’intention de monter un poulailler sur mon balcon, mais dans l’intention d’offrir un cadeau à quelqu’un qui en a vraiment besoin au lieu des traditionnels montres, parfums, chemises, week-ends ou autres dîners gourmets.
Mon choix s’était donc porté sur un couple de volailles pour une famille au Bénin.
Quelle ne fut pas notre joie lorsque, 4 mois plus tard, Élevages sans frontières nous envoyait des nouvelles de notre cadeau !
Nous avons découvert en mots et en images que nos gallinacés avaient pris place dans un vaste projet d’offrir un élevage pour 340 familles du Bénin.
Regroupement et formation des éleveurs, construction des poulaillers, obtention des statuts juridiques et livraison des 3 340 volatiles du projet… tout nous a été conté dans le menu détail avec de nombreuses images.
Le reporting se termine par le témoignage de Moïse, un éleveur béninois, que je ne résiste pas à partager avec vous :
On m’appelle KLAN Moïse. Né à Gnidjazoun dans le département du Zou, je suis père de 4 enfants. Je fais partie des nouveaux bénéficiaires de cette année. L’élevage de poulets m’intéresse beaucoup mais faute d’argent pour démarrer je n’y arrivais jamais. Grâce à l’appui d’ESF Bénin pour la construction d’un bâtiment d’élevage, du matériel d’élevage et bientôt des géniteurs, je me retrouve aujourd’hui à la hauteur de mes objectifs qui étaient auparavant presque impossibles à atteindre.
En effet, j’avais quelques têtes de poulets que j’élevais moi-même en divagation, sans traitement ni vaccination. Après les explications que j’ai reçues d’ESF, je me suis rendu compte que tout ce que je perds par an en argent et en viande du fait que je ne prends aucun soin de mes animaux est énorme pour un paysan comme moi.
À présent, j’ai pris la résolution de faire face à la situation et de prendre cet élevage comme une activité principale avec l’appui d’ESF.
Pour cela j’ai donné un large espace à cet élevage bien clôturé et pour me garantir la sécurité j’ai ouvert la clôture de ma maison sur l’élevage.
Désormais, je veux vivre en permanence avec mes animaux.
Pour finir je dirai simplement merci aux donateurs qui se sont souvenus de nous.
Merci à vous tous !
Vous aussi vous avez des frissons ?
Eh oui, c’est ça le deuxième effet du don : le bonheur à retardement, l’émotion décuplée… et le sourire !
Crédits et photos :
Élevages sans frontières : http://www.elevagessansfrontieres.org/