À l’heure où la société hésite entre considérer les tagueurs comme des vandales qui dégradent les équipements publics, ou comme des artistes qui embellissent le paysage urbain, LATA 65 apporte une vision jusque-là jamais vue aux graffitis et autres bombages : la solidarité intergénérationnelle.
Car dans le projet LATA 65, créé en 2012 à Lisbonne (Portugal), il faut avoir minimum 65 ans pour participer !
Souriez, c’est mamie qui tague !
LATA 65 est une initiative pour les personnes âgées au sein de l’art urbain, portée par Cowork Lisboa en partenariat avec Wool – Festival d’art urbain de Covilhã.
LATA 65 est un projet qui vise à :
- rapprocher les moins jeunes d’une forme d’expression artistique généralement associée aux plus jeunes ;
- prouver que des concepts tels que vieillissement actif et solidarité intergénérationnelle ont plus de sens tous les jours ;
- démontrer que l’art urbain a le pouvoir de fomenter, de promouvoir et de valoriser la démocratisation de l’accès à l’art contemporain ;
- démontrer que l’âge est juste un nombre.
Le projet se présente sous forme d’ateliers donnés dans des environnements de travail totalement détendus, où l’on apprend une variété de techniques utilisées dans les rues et où l’on travaille directement avec certains des meilleurs artistes urbains d’aujourd’hui.
Les premiers ateliers et actions menées ont déjà démontré qu’il est possible et souhaitable d’éveiller et de motiver les personnes âgées à travers l’art urbain et qu’il est bénéfique de présenter à ces générations de nouvelles activités, de nouvelles techniques associées à la jeunesse, comme un moyen d’échapper et de briser les routines, générant créativité, jovialité et bien-être dans leur vie.
La prochaine fois que vous verrez des tagueurs, vérifiez que votre grand-mère n’est pas dans le groupe !
Sources : Facebook @LATA 65 | http://www.woolfest.org
Crédit photos : Rui Gaiola | LATA 65
