Nomophobie : peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile (NO MObile phone phobia) ; synonyme acceptable : psychopathe du smartphone.
Damned, je suis une nomophobe au 1er degré mais je me soigne ! Comment ? En adoptant quelques règles évidentes de courtoisie. Sans vouloir être moralisatrice et vous inciter à participer aux 10 jours sans écran, vous pourriez commencer par des gestes simples, comme ranger votre portable au restaurant. Fini les dîners romantiques où le téléphone trouve sa place au côté des couverts. Ça vous démange quand même ? Ça vous brûle les doigts ? Allez, juste une fois, rien que pour jeter un œil au Provocateur de Sourires ! Même si l’intention est très honorable (et je vous félicite, en passant, pour votre fidélité), « Résiste ! », chanterait France Gall.
Non, décidément, vous n’y arrivez pas et dès que votre douce s’absente, vous vous empressez de vous géolocaliser. C’est pourquoi, certains restaurants ont décidé de lutter contre leur mauvaise image de scène de crime ou autre lieu de débauche smartphonique.
À Los Angeles, le patron du Eva propose une ristourne sur l’addition si vous n’utilisez pas votre portable à table. Les clients sont invités à le déposer à l’accueil du restaurant. 
Au Brésil, le Venga dispose d’un réseau wi-fi incitant à la « reconnexion humaine ». À la moindre tentative de connexion, un message apparaît sur l’écran et vous encourage à vous socialiser en dehors de tout écran interposé.
Toujours au Brésil, le Salve Jorge a quant à lui trouvé une idée ingénieuse : servir les boissons dans des verres qui ne tiennent en équilibre que grâce à votre téléphone :
En France, certains convives ont pris les devants : le 1er qui touche à son mobile paie l’addition ! Dissuasif, non ? Toutes ces initiatives n’ont qu’un but : en vous empêchant de geeker, vous redécouvrirez les plaisirs simples d’une vraie discussion conviviale, du partage, des échanges in real life. Et puis vous en conviendrez, c’est pas sorcier !
