Sourire déballé sur huffingtonpost.fr
Tout le monde s’y met, et c’est bien. En Thaïlande, nous vous avions déjà parlé des initiatives des magasins pour remplacer le plastique. Voici maintenant la réaction des clients. Entre applaudissements et sourires amusés… j’avoue que j’hésite. Jugez par vous-même.
ROV ไหมละ / FACEBOOK Une page Facebook s’est amusée à recenser les techniques des Thaïlandais pour répondre à l’interdiction des sacs en plastique depuis le 1er janvier 2020
Des seaux, des pots, des valises et même des paniers démesurés. Depuis le 1er janvier 2020, la Thaïlande a interdit l’utilisation de sacs en plastique dans les principales enseignes du pays. Une mesure qui fait partie d’un plan plus large destiné à éradiquer les déchets et détritus qui polluent les eaux du royaume.
Des campagnes de prévention ont notamment été lancées, insistant par exemple sur les répercussions de la pollution sur la faune, avec l’exemple d’un bébé dugong mort étouffé après l’ingestion de plastique. Et le but des autorités est de supprimer totalement les sacs en plastique en 2021.
Sauf que le changement semble se produire brutalement pour la population, qui doit trouver dans l’urgence des moyens de pallier la disparition de ces sacs. Ainsi, une page Facebook s’est amusée à compiler les techniques de certains Thaïlandais, au lendemain de l’entrée en vigueur de l’interdiction.
Sur les photographies et captures d’écran ainsi réunies, on voit des trouvailles plutôt logiques, mais aussi des stratagèmes un rien déroutants. En vrac, il est possible de voir des consommateurs se promener avec une énorme brouette, avec des pots en métal peu adaptés, des paniers en osier gigantesques, des seaux normalement destinés à accompagner une serpillière ou carrément des valises pleines à craquer.
Une chose est sûre : au contraire de la France où les sacs en papier se sont instantanément imposés comme la réponse à la suppression du plastique dans certaines enseignes, tous les magasins thaïlandais n’ont pas encore pensé à cette solution écologique.
Source : huffingtonpost.fr
