Crédit : www.mademoisellemaurice.com - Photo : Stève Siracuse

Un S.D.F., non ! Un virtuose, oui…

donald

Donald Gould est surnommé « Boone » dans le monde impitoyable des sans domicile fixe.
Eh oui, notre ami, après une carrière dans le prestigieux Corps de Marines des États-Unis, avait pourtant tout pour devenir un professeur de musique émérite et reconnu. Il s’est inscrit à l’université dans l’état du Michigan pour suivre des cours de musique, mais la vie en a décidé autrement.
Alors qu’il avait, à son retour de l’armée, fondé un foyer avec femme et enfant, tout s’effondre.
Son épouse décède. Donald, lui, tombe dans la spirale infernale de la drogue et de l’alcool, qui le pousse inexorablement vers la rue.
« Ils nous ont pris notre enfant, ma femme a avalé quelques pilules de morphine et elle est morte […]. Les services sociaux m’ont retiré mes droits parentaux. »

Depuis, avec son acolyte Paul Leonardo ils interprètent chaque jour plusieurs chansons dans les rues de Saratosa (Floride) telles que Come Sail Away, un morceau du groupe de rock américain Styx’s sorti en 1977.
C’est justement lors d’une de ces interprétations que la vie de Boone va donner un nouveau sens à celle de Donald Gould.

Effectivement, alors que la ville de Floride se lance dans un projet d’art civique, notre ami va faire le buzz :

« Celle-là m’a coupé le souffle », explique Aroar Natasha, une femme qui passait là. Après publication de sa vidéo sur Facebook, elle a reçu 42 164 likes et 153 792 partages. Cet engouement a donné l’idée à l’une de ses amies de monter une campagne de financement sur le site GoFundMe. Une nouvelle vie pour Donald Gould allait pouvoir commencer…

En parlant de son fils, « il n’y a pas une seule journée qui passe sans que je ne pense à lui », partage-t-il.
En attendant, Donald Gould enseigne déjà sa musique à des enfants admiratifs.
Il ne reste plus qu’à lui souhaiter de pouvoir à nouveau revoir son fils âgé de 18 ans.

Une belle leçon qui nous rappelle de ne jamais perdre espoir : la vie est une expérience qui vaut la peine d’être vécue.
Source : http://www.huffingtonpost.fr