Vous connaissez l’adage : l’union fait la force ? Eh bien on peut dire aujourd’hui qu’elle permet d’être mieux soigné !
Tandis que les indicateurs économiques sont toujours en berne en France, les populations s’organisent comme elles peuvent et renouent de plus en plus avec l’entraide. Constatant les difficultés de ses habitants à se faire rembourser convenablement leurs frais médicaux ou tout simplement à se les autoriser financièrement, une petite commune du Vaucluse a décidé d’avoir sa propre mutuelle. Ce projet, initié par l’adjointe aux affaires sociales, Véronique Debue, permet à ceux qui adhèrent d’obtenir une meilleure complémentaire à un prix unique (un contrat collectif de complémentaire santé a été négocié pour 47 euros/mois). Presque 300 foyers y ont souscrit immédiatement, d’autres attendent la date anniversaire pour changer.
Là, plus de segmentation par tranches d’âge : tout le monde est solidaire, ce qui renforce les liens intergénérationnels et sociaux. Tout le monde est responsable quant à ses dépenses et à la préservation de l’intérêt général (des abus conduiraient à une augmentation de la cotisation de tous).
Cette jolie initiative pourrait faire tache d’huile mais se heurterait bientôt à la généralisation de la couverture complémentaire obligatoire par l’entreprise, laissant les chômeurs et les retraités à leur sort.
Véronique Debue (à gauche) et Nathalie Meyer (MGA)
Source : leparisien.fr
Crédit photos : Photo PQR La Provence Jérôme Rey
