Crédit : www.mademoisellemaurice.com - Photo : Stève Siracuse

Moi Wounda. Toi Jane.

Jane Goodall est une primatologue internationalement reconnue et son institut, actif dans plusieurs pays, tente de plaider la cause des primates face aux bouleversements qui les affectent (chasse, destruction de leur milieu naturel, etc.). Elle recueille aussi les animaux malades ou les petits dont les parents ont été tués.

L’histoire de Wounda, femelle chimpanzé, s’inscrit dans cette trame. Elle est recueillie au Congo par Jane Goodall (quel nom prédestiné !) qui la soigne puis la remet en liberté, comme elle l’a fait avec une quinzaine d’autres singes avant elle, dans le milieu naturel de l’Île de Tchindzoulu.

Relayer le combat de Jane est déjà provocateur de sourire, mais le geste de Wounda envers sa bienfaitrice, d’une tendresse absolue, nous rappelle que les animaux sont loin d’être seulement des « objets » comme les classe l’article 528 du Code Civil.

Après la Charte des droits animaux (1978) et le manifeste des intellectuels (Ferry, Reeves, Cyrulnick) pour un changement de statut juridique de l’animal, cette vidéo démontre, s’il en était besoin, la nature d’êtres sensibles qu’ils partagent avec nous.

Nous le savions déjà pour certains d’entre nous, mais des travaux récents le démontrent notamment avec les chimpanzés : l’être humain doit prendre conscience que le rapport qu’il entretient avec les êtres vivants reflète le rapport qu’il entretient avec l’humanité au sens large.

Source : site de l’Institut Jane Goodall