Toi aussi, tu rêves de faire la nique à l’État ? Cet article est fait pour toi…
Tu te réveilles ce matin et, de ta fenêtre, tu vois un joli papier bleu qui orne ton pare-brise. Tu descends le chercher, pressé de savoir à quelle sauce va te manger l’agent 12322, agent consciencieux de la circulation (bien évidemment), en espérant qu’il ait fait moult erreurs dans la rédaction de son procès-verbal (cet empaffé), et tu te demandes déjà comment rédiger ta lettre de contestation. Au passage, ta boîte aux lettres te rappelle qu’il est temps de remplir ta feuille d’impôts… et, encore une fois, tu te demandes comment tu vas essayer de gruger le système.
Qu’à cela ne tienne, nos amis chinois ont trouvé un moyen de bien faire chier l’état de revendiquer leurs droits, et contrairement à ce que l’on pense, oui, en Chine, on peut revendiquer quelque chose. Voici en image, quelques exemples de Nail House (traduisez Maison Clou), qui, sur l’échelle de la revendication et en rapport avec mon préambule, me donnent le sourire…
Une maison clou est un néologisme chinois, terme nouvellement inventé, désignant les maisons appartenant à des gens qui refusent de faire de la place pour le développement et l’expansion moderne de leur pays. Le terme est un jeu de mots qui se réfère aux clous (nails en anglais) qui sont plantés dans le bois, que l’on ne peut ni enfoncer plus profond avec un marteau ni enlever sans l’aide d’outils. Régulièrement, les photos de ces maisons clous font le tour du Web. Il s’agit d’un témoignage symbolique d’un seul homme – debout – contre le gouvernement et les promoteurs opportunistes chinois.
Détails et histoires individuelles de ces maisons dans l’article source (en anglais).
Source : http://www.theworldgeography.com/2012/12/nail-houses.html